Écrire un livre…Et après Une suggestion au ministère des Arts et de la Culture
Écrire un livre…Et après
Une suggestion au ministère des Arts et de la Culture
Des idées à faire passer, une histoire à raconter, des recherches à faire connaitre :
écrire un livre c’est beaucoup de travail. Il faut ensuite le corriger et l’avoir prêt
pour être imprimé après la démarche officielle pour obtenir un International
Standard Book Number auprès du bureau à Plaisance dans Rose-Hill où l’accueil
est toujours positif.
Il y a encore beaucoup plus à faire : trouver de l’argent pour l’impression, tomber
d’accord avec un imprimeur pour le travail à effectuer en sachant que moins on
fait d’exemplaires, plus cher cela coûtera.
Quand le travail est terminé et l’imprimeur intégralement payé, il faut faire
connaitre son livre dans l’espoir que les livres seront vite vendus.
Dieu merci il y a l’excellent travail de Finlay Salesse dans son programme de
Dimanche Culture de Radio One pour permettre aux auteurs mauriciens
d’expliquer le pourquoi de leurs publications et l’essentiel du message qu’ils
veulent faire passer. Journaux et TV méritent aussi des remercîments pour leurs
annonces, critiques littéraires et arguments qui aident à faire connaitre les
nouvelles publications et leurs auteurs.
La responsabilité des librairies
Notre République est riche d’un certain nombre de librairies qui prennent en
consignation les publications mauriciennes pour les proposer à la vente. Les
papiers officiels sont faits en bonne et due forme précisant la date de livraison, le
nombre de copies et le montant de la remise que prend la librairie. Jusque-là
toutes les étapes sont bien enclenchées par ceux qui ont investi temps, énergie et
argent. Le plus difficile à venir est de savoir quand et comment récupérer l’argent
des livres vendus. Il est normal qu’on ne puisse pas déranger les librairies à tout
bout de champ pour savoir comment s’effectue la vente et quand l’argent sera
versé aux auteurs. A ce jour l’auteur est à 100% dépendant du bon vouloir du
libraire pour l’informer de la vente de ses livres…Certaines librairies ne répondent
même pas au courrier qui leur est adressé pour savoir s’il y a quelque argent qui
doit être remis aux auteurs pour les livres vendus.
Une proposition à retenir
Chaque librairie doit tenir ses comptes pour des besoins de bonne gouvernance
financière et être en règle avec les autorités fiscales. Le ministère de la Culture
devrait renchérir sur cette mise à jour annuelle pour imposer aux librairies
l’obligation de fournir aux auteurs qui leur ont déposé des livres, un relevé du
nombre de livres vendus et de la somme d’argent à venir récupérer. Cet exercice
pourrait se faire fin aout/ début septembre, période relativement calme pour ce
commerce.
Un tel règlement ne devrait en aucune façon venir détériorer les liens entre les
auteurs et les libraires, mais assurer qu’un règlement de compte soit effectué au
moins annuellement. Dans trop de cas, c’est le silence total malgré les messages
envoyés pour demander un bilan des livres vendus et savoir quand l’argent
pourra être récupéré.
Un double but à cette injonction qui ne peut venir que du ministère des Arts et de
la Culture :
Entretenir des relations positives entre auteurs et vendeurs car ils ont tous
deux besoin l’un de l’autre pour vivre financièrement.
Encourager les auteurs mauriciens qui pourront désormais compter sur des
dates officielles pour avoir un état des lieux de la vente de leurs livres.
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