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  • Promouvoir la légalisation de l’avortement n’est pas dans la mission de la CEDAW

    La CEDAW a été crée en 1979 par les Nations Unies pour le progrès des femmes. La CEDAW a toute sa raison d’être et a permis de faire, au cours des décennies passées, un important travail pour réduire les inégalités au détriment de la femme dans la vie politique, sociale, économique et culturelle de leur pays.

    Un des points de son préambule précise en fait l’importance de la famille : « Ayant à l’esprit l’importance de la contribution des femmes au bien-être de la famille et au progrès de la société, qui jusqu’à présent n’a pas été pleinement reconnue, de l’importance sociale de la maternité et du rôle des parents dans la famille et dans l’éducation des enfants et conscients du fait que le rôle de la femme dans la procréation ne doit pas être une cause de discrimination et que l’éducation des enfants exige le partage des responsabilités entre les hommes, les femmes et la société dans son ensemble .»

    Un survol des 30 articles de cette convention permet de souligner l’importance qu’elle se donne de travailler dans deux domaines spécifiques :

    • Éliminer la discrimination, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, à l’égard des femmes.
    • Dans tous les cas, l’intérêt des enfants est la considération primordiale.

    La CEDAW a pour mission, entre autres, d’éliminer les discriminations dans le domaine de la santé.

    Nous ne pouvons que soutenir le travail effectué dans notre République pour entériner toutes ces clauses positives et valables dans l’intérêt de la femme et de l’enfant.

    Notons toutefois qu’il y a une tendance à outrepasser les articles de cette Convention et à inclure des actions qui n’ont aucun lien direct avec la Convention originale signée par notre pays.

    D’autres points litigieux propulsés à l’avant-plan par certains de la CEDAW

    Le mot avortement n’est jamais mentionné dans les 30 articles de la CEDAW. Bien au contraire c’est le terme reproductive rights qui est employé.

    Voici toutefois les débordements que l’on peut noter émanant de certains/nes élus/es du comité central de la CEDAW

    • Promouvoir la légalisation et l’accès à des services d’avortement comme faisant partie du droit et de la dignité de la femme. Qu’en est-il du droit de l’enfant en devenir dont on se débarrasse alors que la Convention précise dans son texte que « Dans tous les cas, l’intérêt des enfants est la considération primordiale. Qu’en est-il de la santé psychique de la maman qui n’oubliera pas son avortement, même quand il est fait dans les meilleures conditions d’hygiène? Au lieu de l’avortement, l’État doit tout mettre en œuvre pour faciliter l’adoption, comme une réponse digne et respectueuse des droits de la mère et de l’enfant.
    • L’éducation à la théorie du genre : on peut naitre fille ou garçon, mais ce n’est pas cette identité sexuelle qui compte, c’est l’orientation que le jeune va développer au cours de son adolescence.
    • La légalisation de la prostitution « volontaire » comme une forme valable d’emploi professionnel.

     

    Me Premila Patten à réunion de la CEDAW en mai 2010 avait précisé «  je prends l’engagement de rédiger une recommandation sur la situation des femmes en conflit armé. » Avec toutes les violences en cours depuis le début de cette année, Me Patten a suffisamment de pain sur la planche dans ce domaine. Quand elle aura à présenter en octobre à la 50ème session de la CEDAW les progrès de Maurice dans l’élimination de la discrimination envers la femme, notre République n’aura en rien démérité en n’ayant pas voté la légalisation de l’avortement. Une loi peut avoir toute sa raison même si elle date de 1835. Le progrès résiderait à l’inscrire dans un langage plus neuf. Nous ferions date et école comme l’a fait le Cameroun en étant un champion du respect de la vie depuis son commencement.

    Monique Dinan

    www.pmdinan.com

     

    Une attitude attentive des 30 articles permet de relever tous les textes importants se rapportant à la grossesse et à la maternité.

    Les voici :

    Article 3

    … assurer le plein développement et le progrès des femmes, en vue de leur garantir l’exercice et la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur la base de l’égalité avec les hommes.

    Article 4

    protéger la maternité n’est pas considéré comme un acte discriminatoire.

    Article 5

    Faire en sorte que l’éducation familiale contribue à faire bien comprendre que la maternité est une fonction sociale et à faire reconnaître la responsabilité commune de l’homme et de la femme dans le soin d’élever leurs enfants et d’assurer leur développement, étant entendu que l’intérêt des enfants est la condition primordiale dans tous les cas.

    Article 6

    … supprimer, sous toutes leurs formes, le trafic des femmes et l’exploitation de la prostitution des femmes.

     Article 10

     L’accès à des renseignements spécifiques d’ordre éducatif tendant à assurer la santé et le bien-être des familles, y compris l’information et des conseils relatifs à la planification de la famille.

    Article 11

     D’interdire, sous peine de sanctions, le licenciement pour cause de grossesse

    Article 12

    1. Les États parties prennent toutes les mesures appropriées pour éliminer la discrimination à l’égard des femmes dans le domaine des soins de santé en vue de leur assurer, sur la base de l’égalité de l’homme et de la femme, les moyens d’accéder aux services médicaux, y compris ceux qui concernent la planification de la famille.

    Que les États parties fournissent aux femmes pendant la grossesse, pendant l’accouchement et après l’accouchement, des services appropriés et, au besoin, gratuits, ainsi qu’une nutrition adéquate pendant la grossesse et l’allaitement.

    Article 14

    D’avoir accès aux services adéquats dans le domaine de la santé, y compris aux informations, conseils et services en matière de planification de la famille;

    Article 16

    Fixer un âge minimal pour le mariage et de rendre obligatoire l’inscription du mariage sur un registre officiel.

    Publié dans Week-End 11.09.2011

    11/09/2011 Monique DINAN